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IA Générative : La Fin de l'Auteur ou l'Aube d'un Nouveau Marché de l'Art ?
L'IA générative n'est plus un gadget. Elle est devenue une force de production culturelle massive qui interroge les fondements mêmes de l'art. Alors que les institutions (MoMA, Jeu de Paume) commencent à l'exposer, la question de sa valeur se heurte aux batailles juridiques sur le droit d'auteur et à la redéfinition du rôle même de l'artiste.
Assistons-nous à la fin de l'auteur ou à l'émergence d'un marché totalement nouveau ? Notre enquête plonge au cœur de la révolution esthétique, juridique et économique qui redéfinit la création.
La Revanche de l'Argile et du Fil En 2025, l'art le plus avant-gardiste se fait à la main (et c'est une réponse à l'IA)
Nous sommes fin 2025. L'IA générative, devenue une commodité, produit des images à la seconde. Le paradoxe ? Les œuvres qui s'arrachent, celles qui définissent notre époque, ne sont pas des algorithmes. Ce sont des sculptures en grès, des tapisseries monumentales et des assemblages de fibres. Loin d'un simple "retour aux sources", ce néo-artisanat est la réponse la plus contemporaine à la dématérialisation. Face à la perfection lisse des écrans, le public et les collectionneurs ont faim de réel. L'art le plus tendance de 2025 ne rejette pas la tech : il revalorise ce qu'elle ne peut (encore) imiter. Le défaut, le poids et l'empreinte de la main.
L'Artiste en Question : Comment l'IA redéfinit la création et la propriété intellectuelle
L'art IA est partout. En novembre 2025, il entre triomphalement au MoMA avec Refik Anadol, générant un marché de plus de 5 milliards de dollars. Mais au même moment, les tribunaux européens se déchirent sur sa légalité : le Royaume-Uni y voit une "inspiration", l'Allemagne un "plagiat".
Alors que le marché valide, la loi s'interroge. Notre enquête plonge au cœur de la crise du droit d'auteur et de l'auctorialité qui redéfinit ce que signifie être un artiste aujourd'hui.